J’habite chez mes plantes… et chez mes chats aussi mais c’est un autre sujet.

Je viens de les compter. J’en ai 23 (des plantes, pas des chats), de toutes sortes et de toutes tailles. Ça peut paraître beaucoup. Mais chacune a sa place dans la maison et contribue à son équilibre. Alors…

Je crois de toute façon que je ne pourrais pas survivre très longtemps dans un environnement sans plantes, sans fleurs ou sans un minimum de verdure.

Et puis c’est comme le chocolat ou la tarte au citron meringuée de mémé… Quand on a essayé, on ne peut plus s’en passer !

Donc, comme vous devez certainement vous en douter, je vais vous parler aujourd’hui des plantes d’intérieur, des bienfaits qu’elles procurent et des idées reçues qu’elles véhiculent.

Les plantes d’intérieur ont des vertus assainissantes

C’est  vrai.

Les plantes purifient l’air et dépolluent l’eau… en laboratoire ou dans une station spatiale (en référence aux travaux réalisés par la NASA), avec des conditions bien particulières. C’est scientifiquement prouvé.

 

 Mais qu’en est-il dans nos maisons ?

L'air dans nos maisons n'est pas meilleur que dehors

L’air que nous respirons à l’intérieur de nos maisons n’est pas forcément de très bonne qualité.

Il n’est, en tout cas, pas meilleur que l’air extérieur.

En cause, divers polluants spécifiques à notre aménagement et à certaines de nos habitudes et modes de vie (ménage, bricolage, tabac…).

On peut trouver, dans l’air confiné de nos habitations, outre du CO (Monoxyde de Carbone) que l’on ne présente plus, des COV (composés organiques volatils) et des COSV (composés organiques semi-volatils). 

 

des polluants dans nos maisonsCes polluants chimiques comme le formaldéhyde ou aldéhyde formique, le benzène, les solvants organiques, les éthers de glycol, les hydrocarbures, les phtalates, les bisphénols… (ça donne envie pas vrai !)

que l’on peut trouver dans les peintures, les colles, les produits de nettoyage, les parfums chimiques, le plastique, les feutres, le bois d’ameublement traité…(liste non exhaustive !)

s’ajoutent aux polluants biologiques tels que les allergènes, les moisissures ou la poussière.

  

Certaines plantes vertes peuvent effectivement absorber une quantité plus ou moins importante de ces polluants, dans des conditions « normales ». Malheureusement, elles ne peuvent pas, à elles seules, résoudre tous les problèmes de pollution intérieure !

ll est donc indispensable d’aérer régulièrement et correctement nos intérieurs afin de renouveler l’air et de limiter au maximum les polluants en choisissant, par exemple, des produits ménagers écologiques. Toutefois, je ne souhaite pas m’étendre davantage sur ce sujet. Il fera peut-être l’objet d’un autre article si vous le souhaitez.

 

Pour conclure sur ce point, je ne vous conseille pas de choisir vos plantes uniquement selon leur pouvoir assainissant. 

Elles peuvent servir d’indicateur !

 

Si nos petites plantes favorites ne sont pas véritablement capables d’assainir notre air vicié, elles peuvent toutefois tirer la sonnette d’alarme en cas de problème.

  

plante qui dépérit

Si vous constatez qu’une de vos protégées est en train de dépérir, c’est qu’elle ne se sent pas bien.

Les causes peuvent être multiples.

Il faut bien l’avouer, le plus souvent il s’agit d’un manque de lumière ou d’un excès de soleil direct qui peut brûler les feuilles, d’un manque ou d’un excès d’arrosage, d’une température trop élevée ou trop basse.

 

Mais il peut arriver qu’une mauvaise atmosphère soit aussi responsable et perturbe leur métabolisme naturel.

  • En effet, certaines plantes ont besoin d’un taux d’hygrométrie relativement élevé. Un air trop sec ne leur conviendra pas.  (voir partie suivante)
  • D’autres sont très sensibles à la pollution de l’air ainsi qu’à la fumée du tabac ou aux vapeurs de cuisine.
  • Enfin, un excès de poussière peut empêcher la plante d’absorber suffisamment de lumière pour effectuer correctement sa photosynthèse.

Dans tous les cas, restez attentif.soyez attentif au développement de vos plantes

Si vous possédez une plante qui semble « se sentir mal » ou qui a du mal à se développer,

posez-vous des questions, pour le bien être de la plante bien sûr mais aussi pour le vôtre !

Les plantes régulent le taux d’humidité de l’air (hygrométrie)

  

taux d'hygrométrieDans nos habitations, les sources d’humidité sont très nombreuses, notamment dans la cuisine, la salle de bain ou la buanderie (séchage du linge…). Une atmosphère trop humide favorise le développement et la prolifération de moisissures et d’acariens, occasionnant des allergies, des crises d’asthme, des rhinites, etc.

 

Cependant, un air trop sec peut également avoir des conséquences néfastes sur notre santé. Ainsi, maux de tête, maux de gorge, eczéma, assèchement des muqueuses et mauvaise respiration peuvent être provoqués par un taux d’hygrométrie trop faible.

 

Même si les problèmes d’humidités sont plus visibles et facilement détectables, les atmosphères trop sèches sont de plus en plus fréquentes dans nos habitations modernes. Et pas seulement en saison estivale. Les maisons, de mieux en mieux isolées, sont souvent surchauffées et pas suffisamment ventilées en hiver. D’où une déshydratation de l’air ambiant.

L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) recommande un taux d’hygrométrie de 40 à 60 % et une température comprise entre 18 et 22°C, selon les pièces.

 

 

Je vous entends déjà… C’est bien intéressant tout ça mais qu’en est-il des plantes ? Qu’ont-elles à voir là dedans ?

J’y viens…

 

Un taux d’hygrométrie élevé (mais pas saturé) favorise la croissance des plantes tropicales que nous avons généralement à la maison ! Elles vont puiser dans l’air humide l’eau dont elles ont besoin pour se développer.

Plus l’air est sec, plus les plantes « transpirent ». Elles rejettent de la vapeur d’eau par les stomates (pores de leurs feuilles), qui réalisent aussi la photosynthèse.

 

Vous l’aurez compris, les plantes peuvent donc réguler le taux d’hygrométrie de nos intérieurs en absorbant l’excès d’humidité ou en humidifiant un air trop sec. Mais attention. Là encore, elles ne peuvent pas faire de miracle. Cela peut fonctionner dans le cas de variations hygrométriques de faible amplitude.

Elles atténuent le bruit

 Commençons par un peu de sciences physiques simplifiées pour bien comprendre la suite.

ondes sonores

Le son est une vibration qui se propage sous forme d’onde.

Lorsqu’une onde sonore rencontre un matériau, une partie de son énergie est réfléchie, une autre est déviée et une autre est absorbée. Le phénomène d’absorption est caractérisé par un « coefficient d’absorption » (je vous épargne les détails…).

 

 Il est vrai que les murs végétalisés anti-bruit ont prouvé leur efficacité.

Cependant plusieurs paramètres (support, substrat…) y jouent un rôle. De plus, les plantations doivent être très serrées pour créer un écran qui puisse faire obstacle aux ondes sonores.

  

Une pièce vide résonne. Mettez-y des meubles et de la déco. Que se passe-t-il ?

Nos plantes vertes atténuent le bruit. C’est vrai…

Au même titre que d’autres éléments de décoration !

Leur coefficient d’absorption acoustique n’est pas exceptionnel. 

Les plantes procurent un sentiment de bien être

 

Elles ont sur nous un effet anti-stress, apaisant et relaxant. Les muscles sont moins crispés. La pression artérielle est diminuée. Le risque de maladies cardiovasculaires s’éloigne…

 

Le côté esthétique n’est pas en reste.

Elles peuvent s’intégrer dans n’importe quel intérieur. Il y en a pour tous les goûts.

 

des plantes pour tous les goûts dans tous les intérieurs

 

Les critères de choix sont nombreux :

 Leur taille et leur forme générale,

 Leur(s) couleur(s),

 La forme et la taille de leurs feuilles,

 Leurs particularités… 

Conclusion

 

Les plantes égayent nos intérieurs. Elles sont belles et elles nous font du bien !

Choisissez-les selon vos goûts, vos envies et vos possibilités. Vous pouvez consulter mon top 10 des plantes faciles à vivre pour vous inspirer ?

 

Mais attention. Quelques précautions s’imposent tout de même.

  • Ne pas rassembler trop de plantes dans une même pièce. Personne ne peut vivre dans une serre !
  • Se renseigner sur les propriétés allergisantes de chaque espèce. Vos plantes pourraient vous faire plus de mal que de bien…ce serait vraiment dommage !
  • Connaître leur degré de toxicité. Certaines peuvent se révéler extrêmement dangereuses, en particulier pour les enfants en bas âge et les animaux domestiques !

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Crédits photos :

Photo de couverture : Claudia Felbermayer de Pixabay 

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